OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Découvrez Give Me Your Live (Ptits Pilous Remix) by Skip The Use http://owni.fr/2011/05/02/decouvrez-give-me-your-live-ptits-pilous-remix-by-skip-the-use/ http://owni.fr/2011/05/02/decouvrez-give-me-your-live-ptits-pilous-remix-by-skip-the-use/#comments Mon, 02 May 2011 13:28:53 +0000 Loïc Dumoulin-Richet http://owni.fr/?p=31673 Skip The Use, c’est l’histoire de cinq lillois qui ont décidé de faire bouger les foules. Emmené par l’explosif Mat Bastard, qui n’est pas sans rappeler un certain Kele (frontman du groupe anglais Bloc Party), le quintette vient de terminer l’enregistrement de son second album à sortir en septembre prochain.

Son premier album, le groupe l’a autoproduit, se faisant par la suite remarquer sur scène, où le disque l’a emmené pour plus de 150 dates. Entre les premières parties (Mademoiselle K, Rage Against The Machine, Trust, Mark Ronson…) et de nombreux festivals prestigieux (Printemps de Bourges, Garorock, Solidays, Sziget, Main Square…) le groupe s’est forgé une forte identité scénique qui marque durablement les esprits. Impression confirmée il y a quelques semaines, quand le groupe a convié quelques invités à écouter en live une sélection de nouveaux titres dans un studio du onzième arrondissement parisien. Pour les novices de Skip The Use, la claque a été totale, tant l’énergie déployée par chacun des membres de la formation, et surtout chaque chanson, tubesque et explosive à souhait, étaient évidentes.

Pour leur second opus, Mat et sa bande ont signé sur un gros label, Polydor. Un joli coup qui ne semble pas les effrayer outre mesure : “La transition s’est faite assez facilement, on a un lourd passé indé et parfois il nous faut accorder nos violons. On est tombés sur une équipe assez cool et rock ‘n’roll donc on parvient jusqu’ici a toujours trouver un terrain d’entente. L’avantage c’est qu’on a pu faire le disque qu’on voulait et comme on le voulait, le projet n’a pas perdu de sa fougue ni de son petit côté trash“.

L’album, enregistré entre leurs studios respectifs, celui du label, le célèbre studio ICP à Bruxelles et même Bristol pour le mixage, s’annonce comme l’un des plus intéressants du second semestre, avec un son électro-rock puissant et des titres aussi efficaces qu’électrisants. Le premier single choisi pour le présenter s’intitule Give Me Your Life, et résume parfaitement l’impression que l’on ressent à l’écoute de cet opus : ce groupe ne resemble à aucun autre.

Nous vous proposons de découvrir ce single via un remix des Ptits Pilous, qui sans altérer la chanson originale, lui offrent un traitement résolument dancefloor auquel peu sauront résister. Si vous étiez passé à côté des débuts de Skip The Use, il est grand temps de rattraper le temps perdu et de rejoindre le train (à grande vitesse) de ce groupe qui devrait marquer 2011.

Skip The Use sur Facebook / Twitter / Myspace / Blog

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Retour sur la startup australienne Guvera http://owni.fr/2011/03/23/retour-sur-la-startup-australienne-guvera/ http://owni.fr/2011/03/23/retour-sur-la-startup-australienne-guvera/#comments Wed, 23 Mar 2011 17:00:31 +0000 Guillaume Vialet http://owni.fr/?p=31320 Il y a un an la startup Guvera se lançait aux États-Unis, après une brève bêta sur son marché natif, l’Australie.  Dernière venue dans l’univers du téléchargement financé par la publicité, cette société a développé un modèle publicitaire non intrusif en prenant le contre-pied de ses concurrent (comme le format vidéo « pre-roll » de Beezik) et en intégrant le musique au cœur de la marque.

Guvera, acteur du « tout-gratuit » financé par la pub

Guvera est un nom qui ne doit probablement rien vous évoquer. C’est pourtant avec Beezik et Echolize une des rares offres de téléchargement gratuit (et immédiat) de musique sur le Web, sans DRM évidemment.

Cette société australienne s’est lancée sur son marché en décembre 2009 afin de roder son service tout en capitalisant sur les artistes locaux. Après deux levées de fonds totalisant 30 millions de dollars, elle a très vite mis le cap sur les États-Unis fin mars 2010 avec de grosses ambitions : y détrôner tous les acteurs du marché.

Pour ceux qui ne connaissent pas les principes de fonctionnement du « Ché » de la musique numérique, un billet publié sur le blog de l’auteur vous présentera en détail le service qui se veut une alternative au téléchargement pirate.

Le magazine Billboard a d’ailleurs classé Guvera en 8ème position des meilleures startups musicales de l’année 2010.

Vers une troisième levée de fonds de $9 millions

Malgré les sommes déjà levées il y a à peine un an, la société a lancé fin octobre 2010 une augmentation de capital afin de récolter au mieux 9 millions de dollars auprès de ses investisseurs initiaux (via AMMA Private Investment) ainsi que de nouveaux entrants.

Le dossier financier nous en apprend plus sur la situation actuelle de Guvera, ses freins ainsi que ses ambitions. Le premier objectif est de sécuriser les contrats passés entre Guvera et les majors EMI et Universal Music aux États-Unis et en Australie (pas moins de $700,000 seraient ainsi consacrés à ces contrats signés dans l’hypothèse d’une levée de fond minimale d’un million de dollars).

Les fonds levés, s’ils devaient atteindre les objectifs les plus optimistes, serviraient également à convaincre Sony-BMG d’ouvrir son catalogue dans ces deux pays et Warner en Australie seulement (la major étant particulièrement frileuse face aux sites « gratuits »). Du point de vue musique justement, le document fait état d’un tout petit million de morceaux MP3 encodés en 256 kbps, mais la société a annoncé disposer de 3 millions de titres sur Twitter en février dernier.

Guvera révèle aussi ses intentions d’explorer d’autres produits que la musique (films et séries TV) et de développer des applications mobiles afin d’y permettre le streaming de titres (le streaming sera à mon sens le cheval de bataille de l’année 2011 pour bien des startups). Guvera a aussi ouvert une antenne en Angleterre où elle négocierait les droits d’accès aux catalogues de musique.

Côté utilisateurs, bien que la startup se félicite de recruter 10 000 nouveaux utilisateurs par mois, elle ne comptait que 160 000 membres en janvier 2011 tous pays confondus (cf. annonce sur Twitter). Ils étaient 120 000 en octobre. C’est extrêmement peu sur un créneau aussi porteur que le gratuit, comparé aux 1,2 millions de membres de Beezik lancé quelques mois plus tôt mais sur un marché français considérablement plus petit et sans réel effort de communication.

Des taux de clics de 10% et plus

Les études de cas qui illustrent le dossier financier nous révèlent que le taux de clic s’échelonne entre 7% (pour American Express qui est aussi client de Free All Music) jusqu’à un remarquable 40% ; la moyenne des cas repris correspond plutôt à un taux de clic de 10~12%. Mais est-ce cependant l’exception ou la règle du système Guvera ?

L’entreprise, qui espère être profitable fin 2011-début 2012, fait état d’un chiffre d’affaire très modeste : 17 000 dollars de ventes réalisées en 2010 (chiffre à prendre avec beaucoup de précautions). Ce chiffre peut s’expliquer par la nécessité pour un annonceur d’une part de maîtriser le concept particulier des chanels développé par la startup, et d’autre part la difficulté d’évaluer le ROI d’une opération relativement coûteuse (plusieurs milliers de dollars, chaque titre téléchargé étant évidemment payé par l’annonceur).

Il est d’ailleurs intéressant de jeter un œil à leur documentation commerciale qui met l’accent sur la fidélisation client quitte à faire une entorse à son modèle publicitaire original, diversification probablement imposée par le marché. Une démarche B2B – sans passer par le recrutement coûteux et la qualification de membres – aurait sans doute été plus judicieuse.

C’est d’ailleurs sur ce créneau que la société française MyFanGroup s’est tout de suite positionnée. Mais sur ce marché, Guvera a devant elle d’autres concurrents aux États-Unis : Music Interactive et Free All Music

Quelques enseignements tirés de cette année d’exploitation

  • La musique représente 3/4 des besoins en trésorerie de la société, c’est un poids considérable et un frein au développement de toute startup officiant dans le monde de la musique numérique.
  • Le tout-gratuit n’est pas synonyme d’inscriptions spontanées et en nombre. Il aura fallu sponsoriser un roadshow pour que Guvera voit enfin son taux d’inscription grimper, malgré une couverture médiatique supérieure ou égale à celle de Beezik. Le processus d’accès à la musique est donc capital (téléchargement immédiat et illimité sur Beezik, limité et au final différé sur Guvera) en matière d’acquisition d’utilisateurs.
  • Convaincre les annonceurs d’utiliser un nouveau support publicitaire en ligne prend nécessairement beaucoup de temps. Le point mort ne sera atteint qu’après deux années d’activité selon les prévisions optimistes de Guvera. Les moyens humains et financiers liés à la commercialisation de ses produits représentent (après le développement de la plateforme en 2008-2010) le principal poste de dépenses de la société, derrière la musique.

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Cet article a été initialement publié sur vialet.org

Voir l’article sur Beezik publié sur OWNImusic

Crédits photos : Guvera press

Il y a un an se lançait aux États-Unis la startup Guvera, après une bêta de quelques mois en Australie.

Guvera est un nom qui ne doit probablement rien vous évoquer. C’est pourtant avec Beezik et Echolize une des rares offres de téléchargement gratuit (et immédiat) de musique sur le Web, sans DRM évidemment.

Guvera, acteur du « tout-gratuit » financé par la pub

Cette société australienne s’est lancée sur son marché en décembre 2009 afin de roder son service tout en capitalisant sur les artistes locaux. Après deux levées de fonds totalisant 30 millions de dollars, elle a très vite mis le cap sur les États-Unis fin mars 2010 avec de grosses ambitions : y détrôner tous les acteurs du marché.

Pour ceux qui ne connaissent pas les principes de fonctionnement du « Ché » de la musique numérique, un précédent billet vous présentera le service qui se veut une alternative au téléchargement pirate.

Le magazine Billboard a d’ailleurs classé Guvera en 8ème position des meilleures startups musicales de l’année 2010.

Vers une troisième levée de fonds de $9 millions

Malgré les sommes déjà levées il y a à peine un an, la société a lancé fin octobre 2010 une augmentation de capital afin de récolter au mieux 9 millions de dollars auprès de ses investisseurs initiaux (via AMMA Private Investment) ainsi que de nouveaux entrants.

Le dossier financier nous en apprend plus sur la situation actuelle de Guvera, ses freins ainsi que ses ambitions. Le premier objectif est de sécuriser les contrats passés entre Guvera et les majors EMI et Universal Music aux États-Unis et en Australie (pas moins de $700,000 seraient ainsi consacrés à ces contrats signés dans l’hypothèse d’une levée de fond minimale d’un million de dollars).

Les fonds levés, s’ils devaient atteindre les objectifs les plus optimistes, serviraient également à convaincre Sony-BMG d’ouvrir son catalogue dans ces deux pays et Warner en Australie seulement (la major étant particulièrement frileuse face aux sites « gratuits »). Du point de vue musique justement, le document fait état d’un tout petit million de morceaux MP3 encodés en 256 kbps, mais la société a annoncé disposer de 3 millions de titres sur Twitter en février dernier.

Guvera révèle aussi ses intentions d’explorer d’autres produits que la musique (films et séries TV) et de développer des applications mobiles afin d’y permettre le streaming de titres (le streaming sera à mon sens le cheval de bataille de l’année 2011 pour bien des startups). Guvera a aussi ouvert une antenne en Angleterre où elle négocierait les droits d’accès aux catalogues de musique.

Côté utilisateurs, bien que la startup se félicite de recruter 10 000 nouveaux utilisateurs par mois, elle ne comptait que 160 000 membres en janvier 2011 tous pays confondus (cf. annonce sur Twitter). Ils étaient 120 000 en octobre. C’est extrêmement peu sur un créneau aussi porteur que le gratuit, comparé aux 1,2 millions de membres de Beezik lancé quelques mois plus tôt mais sur un marché français considérablement plus petit et sans réel effort de communication.

Des taux de clics de 10% et plus

Les études de cas qui illustrent le dossier financier nous révèlent que le taux de clic s’échelonne entre 7% (pour American Express qui est aussi client de Free All Music) jusqu’à un remarquable 40% ; la moyenne des cas repris correspond plutôt à un taux de clic de 10~12%. Mais est-ce cependant l’exception ou la règle du système Guvera ?

L’entreprise, qui espère être profitable fin 2011-début 2012, fait état d’un chiffre d’affaire très modeste : 17 000 dollars de ventes réalisées en 2010 (chiffre à prendre avec beaucoup de précautions). Ce chiffre peut s’expliquer par la nécessité pour un annonceur d’une part de maîtriser le concept particulier des chanels développé par la startup, et d’autre part la difficulté d’évaluer le ROI d’une opération relativement coûteuse (plusieurs milliers de dollars, chaque titre téléchargé étant évidemment payé par l’annonceur).

Extrait de la brochure commerciale de Guvera

Il est d’ailleurs intéressant de jeter un œil à leur documentation commerciale qui met l’accent sur la fidélisation client quitte à faire une entorse à son modèle publicitaire original, diversification probablement imposée par le marché. Une démarche B2B – sans passer par le recrutement coûteux et la qualification de membres – aurait sans doute été plus judicieuse.

C’est d’ailleurs sur ce créneau que la société française MyFanGroup s’est tout de suite positionnée. Mais sur ce marché, Guvera a devant elle d’autres concurrents aux États-Unis : Music Interactive et Free All Music

Quelques enseignements tirés de cette année d’exploitation

  • La musique représente 3/4 des besoins en trésorerie de la société, c’est un poids considérable et un frein au développement de toute startup officiant dans le monde de la musique numérique.
  • Le tout-gratuit n’est pas synonyme d’inscriptions spontanées et en nombre. Il aura fallu sponsoriser un roadshow pour que Guvera voit enfin son taux d’inscription grimper, malgré une couverture médiatique supérieure ou égale à celle de Beezik. Le processus d’accès à la musique est donc capital (téléchargement immédiat et illimité sur Beezik, limité et au final différé sur Guvera) en matière d’acquisition d’utilisateurs.
  • Convaincre les annonceurs d’utiliser un nouveau support publicitaire en ligne prend nécessairement beaucoup de temps. Le point mort ne sera atteint qu’après deux années d’activité selon les prévisions optimistes de Guvera. Les moyens humains et financiers liés à la commercialisation de ses produits représentent (après le développement de la plateforme en 2008-2010) le principal poste de dépenses de la société, derrière la musique.
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Découvrez Invisible by Aloan http://owni.fr/2011/03/01/decouvrez-invisible-by-aloan/ http://owni.fr/2011/03/01/decouvrez-invisible-by-aloan/#comments Tue, 01 Mar 2011 12:10:59 +0000 Owni Music http://owni.fr/?p=30588 Aloan a longtemps été un collectif dont Alain Frey est le créateur. Un collectif de musiciens qui se plaît à inviter des chanteurs à poser leur voix sur leurs compositions. Aujourd’hui, c’est un groupe qui a adopté une chanteuse, Lyn M. Une voix soul investie d’une énergie pop, et un MC qui agit sous le pseudo de Granité, qui prête son flow grave et fluide pour compléter la formation electro/trip hop/soul/pop. Assez insaisissable donc.

La notoriété des Genevois est depuis longtemps confirmée chez nos voisins Suisses, Aloan promenant son univers délicieusement rétro et inspiré depuis le début des années 2000. Après deux disques (Palmyr en 2002, et We Play en 2005) Aloan se fait remarquer en 2007 avec Better In Springtime, à la teinte soul / trip-hop affirmée. Le dernier album, sorti en 2009, s’appelle Pretty Freaks et embrasse un virage pop que la voix sensuelle de Lyn rapproche toujours de ses racines soul.

La scène a déjà permis au groupe de s’exporter hors de son territoire natal, avec notamment des dates à Paris (Zénith, Palais des Sports) à Bruxelles (Forest National), aux Eurockéennes de Belfort ou encore au Printemps de Bourges. Aujourd’hui, le média internet constitue le relais le plus efficace du groupe, et leur permet de faire connaître leur musique loin de leur pays d’origine.

Cette semaine leur voyage les ramène à Paris, pour une escale chez OWNImusic, qui, espérons-le leur ouvrira d’autres horizons encore. C’est un plaisir de proposer Invisible, un morceau limpide et puissant à la fois, un véritable voyage dans le monde coloré d’Aloan qui devrait vous emporter sans mal.

Votre notoriété est certaine en Suisse. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour percer en France?

Nous avons fait de belles dates en France depuis quelques années, Eurokéennes de Belfort,Printemps de Bourges, Zénith de Paris (première partie Joes Cocker), Tournée des Blue Man Group (première partie) etc… Nous avons fait des rencontres très sérieuses lors de ces concerts, nous avons été loin dans le processus, mais rien n’a finalement abouti. Nous arrivons malheureusement dans une période très sombre du business de la musique et les professionnels ne peuvent ou ne veulent plus prendre aucun risque.

Lyn, tu dis être contente que les artistes doivent faire beaucoup de scène au vu de la situation actuelle de l’industrie musicale. Est-ce que les revenus du live suffisent pour vous faire vivre?

Avec la Suisse uniquement, non. Le territoire est trop petit, et même si nous avons la chance d’avoir des cachets corrects, il est difficile de faire plus de 40 dates par an sur le territoire.

En général, que pensez-vous des changements qui s’opèrent dans l’industrie de la musique?

Il ne s’agit pas d’avoir un avis sur ces changements, c’est un fait, tout change et c’est peut-être bien.

Ce qui est dur c’est d’être tellement touché par quelque chose qui ne fait dans un sens pas partie de notre métier. Les musiciens continuent de composer, de jouer, la création ne s’arrête absolument pas et pourtant on essaie de nous faire croire que tout s’enraye et que nous sommes proches de la panne généralisée.

La question est: “comment vivre de la musique?” je pense qu’elle se pose depuis toujours. La vraie question serait plutôt: “comment a-t-on fait pour générer des millions avec la musique?”.

Dans tous les cas c’est une vraie révolution il faut que tout le monde s’adapte. Mais ce n’est pas évident de le faire tous au même moment ..

Entre le premier et le dernier album, le style a largement évolué. N’avez-vous pas peur de perdre votre public d’un album à l’autre?

Cela n’est pas une question de style. Nous évoluons, notre public évolue et je pense que nous sommes tous avides de nouveauté (je ne suis pas convaincue que les fans de Plamyr aimerait autant cet album si il sortait aujourd’hui…). Il ne s’agit pas de changer pour changer, mais de se transformer en fonction de ce qui se passe intérieurement et à l’extérieur.

La musique est une recherche et il faut parfois tout remettre en question. Mais si cela est fait avec intégrité et avec amour, elle se développe et emmène avec elle ceux qui la font et ceux qui l’écoute.

Par contre, la peur de faire de mauvaises chansons est omniprésente. C’est plutôt ce point là qui est le plus important. Faire et continuer à faire de bonnes chansons… la pression est immense et l’envie dévorante.

Quand avez-vous perçu les réseaux sociaux comme étant un outil indispensable à votre développement?

Cela fait pas mal de temps que nous avons constaté l’importance d’internet (nous utilisons énormément notre site). Concernant les réseaux sociaux, David est sans doute le plus au courant de nous et il nous a permis de ne pas être trop perdus dans cet univers. Par contre, si c’est un moyen extraordinaire de communication directe avec les gens, cela n’est pas non plus une priorité pour nous. Il est hors de question que nous passions tout notre temps à cliquer pour avoir un maximum de views au détriment du temps que nous passons à faire de la musique.

Par contre, il y a un côté assez extraordinaire dans le fait de pouvoir s’adresser à un groupe de personne et de les rallier autour d’un projet, d’un événement. Cela fait souffler un petit vent néo-révolutionnaire pas désagréable :-)

Quels sont vos projets pour la suite?

Cela devient une nécessité pour nous de sortir sur d’autres territoires. Nous avons pas mal travaillé sur l’Allemagne et sommes revenu récemment vers la France, nous espérons que cela nous emmènera sur la route…

Ecoutez Better In Springtime et Pretty Freaks sur Spotify !

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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Crédits photos tous droits réservés : cover Paul Wal, live c.laffely, Amador Ortega

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